vendredi 26 octobre 2012

Voici Paris /// Centre Pompidou /// Collection Christian Bouqueret





Modernités photographiques, 1920-1950 ///
La collection Christian Bouqueret au Centre Pompidou, Musée national d'art moderne

Initiée dès la fin des années 1970, la collection rassemblée par Christian Bouqueret comprend près de sept mille images, pour la plupart des tirages originaux, œuvres de plus de cent vingt photographes actifs à Paris entre les années vingt et quarante. Représentative de la richesse de la scène parisienne, cette collection mêle les œuvres de figures magistrales de la photographie (Man Ray, Kertész, Krull, Dora Maar, Brassaï), aux images de photographes moins célébrés (Moral, Steiner, Zuber). Avec l'acquisition de la collection Bouqueret, qualifiée d'« œuvre d'intérêt patrimonial majeur », le fonds de photographies du Centre Pompidou - l'une des rares collections au monde apte à présenter une histoire complète de la photographie moderne et contemporaine dans sa diversité - devient la collection de référence pour l'étude de la photographie moderne en France dans les années 1930. Présentant un choix d'images inédit, « Voici Paris » dresse le portrait de la création photographique en France dans l'entredeux- guerres. À cette époque, Paris, ville d'accueil de nombre d'artistes et photographes étrangers, aimante les forces vives de la scène internationale : Man Ray (États-Unis), Germaine Krull, Erwin Blumenfeld (Allemagne), André Kertész, Brassaï (Hongrie) et bien d'autres encore, s'y installent et y travaillent. Aux côtés des photographes français (Henri Cartier- Bresson, Claude Cahun, Jean Moral, Daniel Masclet, Pierre Boucher, etc.), ils participent àl'une des périodes les plus flamboyantes de l'histoire de la photographie, celle où les artistes s'emparent du médium pour inventer la vision moderne.
lire la suite ici

---
illustrations: 1_Jean Moral "cheminée", 1927 /// 2_Laure Albin Guillot "Le Louvre Pendant la guerre", 1939.

mercredi 24 octobre 2012

OFFPRINT 2012 /// 15-18 Novembre /// École des Beaux-Arts de Paris


OFFPRINT PROJECTS IS A PLATFORM THAT INVESTIGATES THE IMPACT OF THE NEW MEDIAS ON TRADITIONAL ART PUBLISHING FORMATS (MUSEUMS, ART SCHOOLS, BOOKS, MAGAZINES, GALERIES) AND EVALUATES UNDER WICH CIRCUMSTANCES AN "ART WORLD" IS STILL THINKABLE IN A CONTEXT OF DISSOLUTION OF THOSE FORMATS. OFFPRINT PROJECTS IS A FESTIVAL, A FAIR, A MAGAZINE, AND A MEETING POINT.

les conférences, les éditeurs présents à l'édition 2012


---
illustration: Joachim Schmid présente son livre "Joachim Schmid by Martin Parr, Martin Parr by Joachim Schmid" dédicacé par Martin Parr.

OneYearOfBook /// publications et autopublications





"We are husband and wife, living in Paris. This blog shows our growing book collection."


Grace aux photographies qu'ils réalisent de leur collections, ce couple de collectionneur nous permet d'accéder àau contenu d'éditions volontairement très peu médiatisées.
one year of book
autres projets en ligne des mêmes auteurs
book on line
publishityourself

---
illustrations: SurfRiot, by Nick Waplington, LittleManBooks editions


lundi 15 octobre 2012

Grandes Image /// Fête des Lumières /// École Élémentaire Michelet




Agrandir le plan

(pour ceux qui étaient présents à la présentation de Christophe Domino, Lens Art du 15 Octobre)

Trois formats de surface de diffusion sont possibles, au choix :

1/ 1392px de base par 1880px de haut 
(sans tenir compte des cheminées)

2/ 1392px de base par 1966px de haut 
(en tenant compte des cheminées)

3/ 870px de base sur 1880 ou 1966px de haut (surface verticale seule, sans tenir compte du morceau de façade a gauche.)


plus d'infos ici

-----
illustration: mur-écran de l'école élémentaire Michelet, Lyon

dimanche 14 octobre 2012

Moï Wer, "ci-contre" /// fondation Henri Cartier-Bresson







Ci-Contre , est mené pendant l'année 1931. Après trois mois de travail, Moï Wer envoie la maquette définitive du projet, composée de 110 tirages en vis-à-vis, à Franz Roh. Professeur d'histoire de l'art à Munich, directeur de la collection Fotothek, Roh est également l'auteur du livreFoto-auge qui accompagnait l'exposition Film und Foto présentée à Stuttgart en 1929. Intéressé par le travail de Moï Wer, il cherche un éditeur pour le projet mais les bouleversements politiques de l'époque empêchent finalement la parution et la maquette reste en possession de Franz Roh. Moï Wer perd le contact avec Roh en 1933 et vers 1940-1945, pensant la maquette perdue, il tente de reconstituer la série de mémoire. Alors que la première maquette se concentre sur la nature et l'architecture, ces 30 doubles-pages mettent l'accent sur les personnages. Moï Wer note que la première version porte encore l'empreinte du Bauhaus et d'Albers. L'aspect nature morte domine. La deuxième, quant à elle, est pleine de vie.


---
illustrations: Moï Wer "ci-contre", extraits

lundi 8 octobre 2012

Super Massive Black Hole /// online photographic magazine


Established in 2009, SuperMassiveBlackHole is dedicated to contemporary photography and the photographic imagery resulting from the time-based processes found in many interdisciplinary art practices today. It is available to download for free as a PDF.

Editor/Publisher: Barry W Hughes
Contributing editor to the blog: Aoife Giles
Special thanks to Aideen McFadden
Time, Space, Light & Gravity are what drive SuperMassiveBlackHole
illustration: ClementPebble The sitters 02 (2012) blog smbh

lundi 24 septembre 2012

Josephine Pryde /// La vie d'artiste




Press Release:
La Vie d’Artiste is about reproduction and artistic practice.
Josephine Pryde was born in 1967 in Alnwick, United Kingdom. Her most recent exhibition was in 2008 at Galerie Bleich-Rossi and Galerie Gabriele Senn, Vienna with Sarah Staton: How They Met: Part 1 – Mother and Her House and How They Met: Part 2 – Sex.
Josephine Pryde has exhibited in North America with Reena Spaulings Fine Art, New York and in Europe with Galerie Neu, Berlin and Galerie Christian Nagel, Cologne. Since 2008, she has been Professor for Contemporary Photography at the University of the Arts, Berlin. This is Josephine Pryde’s first solo exhibition in Los Angeles. 


Illustrations: 1_Josephine Pryde, Adoption (1), 2009, C-print, 100.3 X 74.9 cm /// 2_Josephine Pryde, I Love Music, 2009, 92 x 64.8 cm

samedi 26 mai 2012

Roe Ethridge /// Consortium



Roe Ethridge vit et travaille à New York, il a étudié la photographie au Atlanta College of Art. Son oeuvre se caractérise par une navigation transversale à travers les genres, les techniques et l'histoire de la photographie. L'oeuvre de Roe Ethridge navigue librement entre son travail commercial (des commandes pour W, Balenciaga ou Goldman Sachs), des expositions institutionnelles (au Moma ou au ICA Boston) et en galeries, son expérience quotidienne et la publication régulière de livres d'artiste.

illustrations 1_Roe Ethridge "concrete pour 7", 2007, Cprint /// 2_vue d'exposition roe Ethridge, le consortium.

jeudi 19 avril 2012

Roni Horn /// Some Thames /// Montréal Mois de la Photo 2011



Still Water (The River Thames for example) est une série de quinze lithographies, reproductions de photographies représentant la Tamise, datée de 1999. Sur ces lithographies, des numéros sont imprimés, auxquels correspondent des notes, établies au bas de chaque image, comme dans un essai scientifique.
Ces quinze images montrent quinze fois la même chose, à savoir l’eau de la Tamise, vue en plongée, sous un angle d’environ 45°. Tantôt calme, tantôt agitée, l’eau est parfois verte, noire ou bleue, sa surface ridée, troublée de légers tourbillons ou parfaitement plane.

mercredi 18 avril 2012

Richard Kern /// New works, galerie Jousse entreprise

 


Richard kern (né : Caroline du Nord, 1954) vit et travaille à New York depuis 1979. Dans les années 80, il produit une série de court-métrages aujourd’hui reconnu comme la base du mouvement Cinema of Transgression. Dans les années 90, il se dédie entièrement à la photographie et réalise les clips de Sonic Youth ou Marylin Manson. Kern a publié sept livres et contribue régulièrement à diverses publications internationales.

deux nouvelles séries sont présentées à la galerie Jousse, les "téléphones" et les "médicaments". Pas de triche, c'est le téléphone du modèle représenté, de la même manière, les médicaments sont ceux que le modèle prend (antidépresseur, régime, etc...)
plus d'info sur le site de la galerie Jousse Entreprise

Illustrations: 1_Richard Kern "Novo trazodone/cipralex", 2011, tirage couleur, 50X60 cm /// 2_Richard Kern "Iphone4", 2011, tirage couleur, 50X60 cm

MARTYNKA WAWRZYNIAK /// chocolate, 2011





Martynka Wawrzyniak présente "Chocolate" à la galerie Jousse Entreprise, à l'invitation de l'artiste Richard Kern, exposition "Vintage and recent works.
voir son site ici

Illustrations: 1_"Chocolate", video sonore, 8', 2011, Martynka Wawrzyniak /// 2_"Rooms" (Yvi & Chloé), 2007

vendredi 16 mars 2012

Pierre Leguillon /// La grande évasion /// Musée de la Danse, Renne

La photographie fixe le temps, arrête le mouvement. Mais depuis son origine, la captation du passage constitue l'horizon impossible de sa recherche. Quel est le sens d'une image arrêtée de danse ? Qu'est-ce qui l'anime ? Avec cette exposition, trois artistes proposent leurs musées imaginaires de la danse : trois stratégies photographiques pour rendre compte de gestes, d'idées, de processus ou de désirs renvoyant à l'imaginaire chorégraphique.
lire la suite
diaporama iconographie

Cindy Sherman /// nouveau mural photographique au Moma



As in all her work, Sherman is both model and photographer, but in the mural, instead of using makeup or prosthetics to alter her appearance, she transformed her face via digital means. She exaggerated her features using Photoshop, elongating her nose, narrowing her eyes, or creating smaller lips. The statuesque characters sport an odd mix of costumes and are taken from everyday life—they are eccentrics that Sherman has elevated to larger-than-life status. Set against a decorative toile backdrop, her characters seem like protagonists from their own carnivalesque worlds, where fantasy and reality merge.

lire la suite

Sara Van Der Beek /// D'amelio Terras Gallery NY


The photographs for which VanDerBeek first became known were, like the piece exhibited at MoMA, created in the studio with techniques borrowed from sculpture and collage. Most feature a single, somewhat rickety construction, laden with both photographic reproductions and talismanic objects—feathers, necklaces and chains, ribbons, and the like. The pictures are themselves invocations, calling forth the spirits of modernist precursors, from Constantin Brancusi and Alexander Calder to László Moholy-Nagy and Max Ernst; of classical cultures and historical figures; and of the artist’s father, the experimental filmmaker and artist Stan VanDerBeek, for whom the canny juxtaposition of images was second nature. 

Illustrations:   1_Sara VanDerBeek, From the Means of Reproduction 2007, 101.6 cm x 76.2, digital c-print ///  2_Sara VanDerBeek, Eclipse 1 2008, 50.8 x 40.6 cm, digital c-print 

mardi 7 février 2012

Imperfection /// Bernard Stiegler


Après Clément Chéroux et son fautographie
après Thomas Lélu et son manuel de la photo ratée
Bernard Stiegler nous parle de l'inversion des valeur de la "bonne" photographie
sur le blog du fotomuseum wintertur
le blog "deleted images"

vendredi 3 février 2012

TORBJØRN RØDLAND /// Before Behind Above Below galerie Air de Paris





A l’occasion de sa quatrième exposition à Air de Paris, Torbjørn RØDLAND présente une série de tirages argentiques noir et blanc résultant de plusieurs expositions chacun. Le titre de l’exposition renvoie à la complication et à la violation de l’espace pictural que ce procédé d’exposition multiple réalise, sans la moindre manipulation numérique de l’image. Loin de seulement remettre en cause le réalisme du médium, ce procédé est emprunt d’une dimension mystique – thème récurrent de près de dix ans de productions de l’artiste. Car l’étrangeté est bien le premier effet que produisent sur les spectateurs ces images jamais vues, elles évoquent un effet certain de disparition, une paradoxale une impression d’effacement. Mais c’est vrai qu’elles se situent à la fois avant, derrière, dessus et dessous toute possibilité d’image.


illustrations: 1_ Torbjorn Rodland (Before Behind above Below) Highlighters, 2011, 35x28cm. (framed) selenium toned silver gelatin print, ed. 2/3 /// 2_  Torbjorn Rodland (Before Behind above Below) Fractured, 2011, 57x45cm. (framed) selenium toned silver gelatin print, ed. 1/3

Yves Trémorin /// La dérivée Mexicaine et électronogrammes /// CPIF







Traduire les mythes historiques et contemporains de la culture mexicaine, les
faire affleurer visuellement, c’est ce que proposent les photographies d’Yves Trémorin,
sensuelles, chatoyantes, mais aussi crues et violentes.
En 2009, lors d’une résidence au Mexique , Yves Trémorin - figure historique de la scène
artistique française -  entreprend une collection d’images, une forme d’inventaire quasi
surréaliste qui interroge les persistances culturelles – ancestrales -  dans le Mexique
contemporain. Par la représentation photographique et à travers la spécificité des corps,
de l’animal ou de l’objet prélevés du quotidien, la dérivée d’Yves Trémorin convoque
des figures symboliques qui traversent les différentes strates de la culture mexicaine.
Usant d’un vocabulaire visuel, mis en place dans les années quatre-vingt et longtemps
qualifié d’esthétique du banal (gros plan, éclairage cru, cadrage serré, netteté et style
descriptif quasi scientifique), il tente là une traduction poétique et percutante des mythes
mexicains.
lire la suite ici


plus d'infos ici


à noter qu'Yves Trémorin présente aussi ses"électronogrammes" à la galerie Michelle Chomette


les "Soleils Noirs" d'Yves Trémorin nous conduisent dans un autre monde, celui des "électronogrammes" et dans l'ère du post-photographique. Fort de ses études supérieures de mathématiques en analyse informatique et avec l'aide du laboratoire de l'IUT de Bourges dirigé par Jean-Pierre Martin, Yves Trémorin accapare ici les immenses potentialités des images scientifiques dont les significations échappent la plupart du temps aux non initiés, pour les ramener dans le champs de l'esthétique par le biais de la photographie.




illustrations: 1 et 2 _Yves Trémorin, la dérivée Mexicaine (extraits), 2009 /// Yves Trémorin, électronogramme, 2010, courtesy galerie Michèle Chomette



vendredi 20 janvier 2012

Boris Mikhailov /// "Tea, coffee, cappuccino", Galerie Suzanne Tarassiève, Paris





Une partie de Tea, Coffee, Cappuccino a été présentée en 2007 pour la Biennale de Venise
dans le pavillon ukrainien. Cette série, prise entre 2000 et 2010, forme un ensemble de 177
photographies présenté pour la première fois en France dans son intégralité.
Les clichés sʼinscrivent dans la continuité des trois séries By the ground en 1991, At dusk en
1993 et  Case History en 1997. Ces derniers  donnaient  une image de la chute du régime
soviétique.
A Kharkov, lʼartiste  photographie des scènes de rue pour confronter son regard à la réalité
sociale de son pays. Aujourdʼhui,  « tout peut être acheté et  vendu, même les enfants ». Une
nouvelle ère est née, celle du business.
Boris Mikhailov se rappelle de ces femmes qui ont commencé à déambuler avec des
poussettes pleines de marchandises, en criant « Tea, Coffee, Capuccino ».
Cʼest un véritable signe de notre époque. Avant cette date, personne ne buvait de Cappuccino.
La série commence sur des personnes assises à des arrêts de tram, lieu privilégié pour
observer le passage du temps. Pendant de nombreuses années, le tram véhiculait les moins
aisés et les  plus vulnérables. Les voies de tram disparaissent, les naufragés du régime
soviétique aussi. Kharkov rajeunit, théâtre de lʼémergence des nouvelles couches sociales, de
businessmen,  « de petites gens dans un système globalisé ».  Une foule de  produits bon
marché sʼest imposée, créant un nouveau quotidien en plastique coloré.
Boris  Mikhailov documente la réalité.  Tea, Coffee, Cappuccino est un témoignage de cette
époque. « Je voulais voir sʼil était possible de montrer un maximum dʼaspects de cette période,
un peu à la manière dʼune peinture historique, mais en utilisant le support de la photographie
documentaire. » Boris & Vita Mikhailov – Kharkov, Mars 2010

le site de la galerie Suzanne Tarrassiève

Illustration: 
Sans titre, 
Série : Yesterday's Sandwich 1960/70,
C-Print, 
89 x 130  cm




Jesus Alberto Benitez /// Le centre n'est pas un point galerie Franck Elbaz, Paris




Jesus Alberto Benitez  est issu des Beaux-Arts de Lyon. Pour cette nouvelle exposition à la galerie Franck Elbaz, il mélange habilement dessins, photographies et peintures.
Communiqué de presse de Joana Neves:
« La première fois que j'ai vu le travail de Jesus Alberto Benitez fut lors d'une visite d'atelier pendant sa résidence de production, en 2010, au CPIF (Pontault-Combault). Il avait disposé dessins et photographies sur plusieurs tables, qui pouvaient être observées de tous les côtés. Or, il n'y avait pas de relation causale entre telle photographie et tel dessin. Questionné, l'artiste restait sur ses gardes, refusant des rapprochements trop directs. Ainsi, cette proximité déroutante entre deux pratiques distinctes se déploya comme un tissu complexe et énigmatique de correspondances - auquel s'associe à présent la peinture.

Des formes obliques, des diagonales, des zones d'ombre triangulaires ressurgissaient ici et là. Dans les photographies, les lignes de l'architecture doublées par des lignes d'ombre multipliaient les plans. Le dessin se profilait dans l'image, tandis que des formes abstraites issues des photographies faisaient leur apparition dans les dessins. 


Illustrations: 1_ Sans titre, 2009, Acrylic and adhesive tape on photosensitive paper, 62 x 43 cm, Unique /// 2_Sans Titre, 2010, photographie pliée, scannée, jet d'encre sur papier affiche, 110 X 165 cm