mardi 7 février 2012

Imperfection /// Bernard Stiegler


Après Clément Chéroux et son fautographie
après Thomas Lélu et son manuel de la photo ratée
Bernard Stiegler nous parle de l'inversion des valeur de la "bonne" photographie
sur le blog du fotomuseum wintertur
le blog "deleted images"

vendredi 3 février 2012

TORBJØRN RØDLAND /// Before Behind Above Below galerie Air de Paris





A l’occasion de sa quatrième exposition à Air de Paris, Torbjørn RØDLAND présente une série de tirages argentiques noir et blanc résultant de plusieurs expositions chacun. Le titre de l’exposition renvoie à la complication et à la violation de l’espace pictural que ce procédé d’exposition multiple réalise, sans la moindre manipulation numérique de l’image. Loin de seulement remettre en cause le réalisme du médium, ce procédé est emprunt d’une dimension mystique – thème récurrent de près de dix ans de productions de l’artiste. Car l’étrangeté est bien le premier effet que produisent sur les spectateurs ces images jamais vues, elles évoquent un effet certain de disparition, une paradoxale une impression d’effacement. Mais c’est vrai qu’elles se situent à la fois avant, derrière, dessus et dessous toute possibilité d’image.


illustrations: 1_ Torbjorn Rodland (Before Behind above Below) Highlighters, 2011, 35x28cm. (framed) selenium toned silver gelatin print, ed. 2/3 /// 2_  Torbjorn Rodland (Before Behind above Below) Fractured, 2011, 57x45cm. (framed) selenium toned silver gelatin print, ed. 1/3

Yves Trémorin /// La dérivée Mexicaine et électronogrammes /// CPIF







Traduire les mythes historiques et contemporains de la culture mexicaine, les
faire affleurer visuellement, c’est ce que proposent les photographies d’Yves Trémorin,
sensuelles, chatoyantes, mais aussi crues et violentes.
En 2009, lors d’une résidence au Mexique , Yves Trémorin - figure historique de la scène
artistique française -  entreprend une collection d’images, une forme d’inventaire quasi
surréaliste qui interroge les persistances culturelles – ancestrales -  dans le Mexique
contemporain. Par la représentation photographique et à travers la spécificité des corps,
de l’animal ou de l’objet prélevés du quotidien, la dérivée d’Yves Trémorin convoque
des figures symboliques qui traversent les différentes strates de la culture mexicaine.
Usant d’un vocabulaire visuel, mis en place dans les années quatre-vingt et longtemps
qualifié d’esthétique du banal (gros plan, éclairage cru, cadrage serré, netteté et style
descriptif quasi scientifique), il tente là une traduction poétique et percutante des mythes
mexicains.
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à noter qu'Yves Trémorin présente aussi ses"électronogrammes" à la galerie Michelle Chomette


les "Soleils Noirs" d'Yves Trémorin nous conduisent dans un autre monde, celui des "électronogrammes" et dans l'ère du post-photographique. Fort de ses études supérieures de mathématiques en analyse informatique et avec l'aide du laboratoire de l'IUT de Bourges dirigé par Jean-Pierre Martin, Yves Trémorin accapare ici les immenses potentialités des images scientifiques dont les significations échappent la plupart du temps aux non initiés, pour les ramener dans le champs de l'esthétique par le biais de la photographie.




illustrations: 1 et 2 _Yves Trémorin, la dérivée Mexicaine (extraits), 2009 /// Yves Trémorin, électronogramme, 2010, courtesy galerie Michèle Chomette